Le safer sexe ou le sexe en toute tranquilité
Le safer sex c’est l’art et la manière de prendre le maximum de plaisir en réduisant ses risques de contracter une IST (et donc pour les séronégatifs le VIH). C’est un bon moyen d’améliorer sa vie sexuelle.
C’est avec l’apparition du sida au début des années 80 que l’on a commencé à parler du safer sex (sexe à moindre risques). Il s’est agi de s’adapter : puisque le sexe devenait synonyme de risque de contamination au sida, il fallait adapter ses pratiques sexuelles pour protéger.
Trois types de pratiques, des risques différents
On classe les pratiques sexuelles selon une échelle des risques : de la pratique qui ne comporte aucun risque, à la pratique au contraire qui facilite les contaminations.
– Sexe manuel : sans risque (Masturbation, caresses, massages).
– Sexe oral : peu de risque VIH, mais risques IST. Baiser, fellation (sucer), anulingus (léchage de cul)
– Sexe anal : risque maximal, VIH et IST (Sodomie, fist fucking)
Les 4 règles d’or du safer sex :
1 – Pas de sodo sans capote.
2 – Pas d’éjaculation dans la bouche.
3 – Dépistage régulier (de toutes les IST).
4 – Dialoguer avec son partenaire.
Séropos, séronegs : tous concernés
Certains pourraient penser qu’être déjà séropositif dispense de se protéger (et notamment de ne plus avoir besoin d’utiliser une capote). En fait c’est tout le contraire : les séropos qui ont une grande activité sexuelle sont très touchés par les IST et elles peuvent avoir des conséquences graves pour leur santé.
Quant aux séronégatifs qui estiment que seuls les séropos sont concernés, c’est n’importe quoi ! La prévention est un partage, tout le monde doit se protéger des IST.
Tu es passif ? Ne sois pas inactif !
Ce n’est pas à l’actif de faire seul tout le boulot ! Quand l’actif enfile une capote, le passif doit participer : caresser, embrasser, titiller les tétons, se mettre du gel ! Pour un actif rien n’est plus démotivant qu’un passif qui fait la planche. Alors avis aux passifs, donnez un coup de main, maintenez l’excitation de votre partenaire. Vous verrez ça glissera mieux !
Les situations où l’on a envie d’un risque nul :
Il y a certaines situations où l’on n’a vraiment pas envie d’attraper une IST :
– quand on est en couple, mieux vaut éviter de ramener un truc à son mari !
– en voyage choper une IST, c’est galère et peut gâcher vos vacances.
– pendant le traitement d’une IST, il y a incertitude sur la période de contagion. Si on ne parvient pas à s’abstenir, mieux vaut une protection maximale.